Violent coup de grisou pour la tech dans l’immobilier

Les acteurs de la Proptech peinenT à pérenniser leur activité

Alors que leurs débuts étaient pleins de promesses et qu’on les annonçait comme les futurs leaders du marché immobilier, les acteurs de la Proptech (autrement dit, les startups innovantes du secteur) peinent aujourd’hui à pérenniser leur activité.
De fait, nous constatons que l’enthousiasme initial a depuis fait place à une certaine désillusion avec quelques échecs notables qui ne vont pas sans rappeler l’actualité de la tech (faillite de la SVB, perte d’intérêt du métaverse et de la cryptomonnaie…).


On peut citer par exemple l’ibuyers Zillow qui a été obligé d’arrêter son service d’achat-revente faute de rentabilité, ou encore la startup Meero (dans le domaine de la photographie et des visites virtuelles) qui, malgré d’importantes levés de fonds, a déjà dû licencier une partie de ses effectifs.
Même constat pour les néoagences, à l’instar des Agences de Papa, dont les résultats ne sont pas vraiment à la hauteur des premières ambitions affichées…
Bref, on est encore loin de la révolution annoncée.


Pour VALDOR, ce bilan plutôt décevant s’explique par différents facteurs (la liste n’est pas exhaustive bien sûr) :

👉 Le positionnement souvent low cost de ces solutions : les prix ont beau être alléchants, le niveau de services ne suit pas, et cela se répercute sur les résultats avec des modèles de rentabilité difficiles à atteindre la plupart du temps.
👉 Les solutions en décalage avec les attentes réelles des consommateurs : je pense ici au besoin largement partagé d’avoir une vraie relation client avec une approche humaine et personnalisée. Le prix ne fait pas tout, loin de là. Même en temps de crise…
👉 L’attractivité des startups qui semble s’essouffler : les talents se détournent de plus en plus de ce type de structures dont la rémunération est peu attractive malgré un haut niveau d’exigence (heure de travail à rallonge, stress…)


L’idée ici n’est pas de condamner l’innovation, loin de là, mais plutôt de promouvoir une autre voie.
Dans notre secteur particulier, la disruption totale est à notre sens un mirage, et le tout digital, un pari plutôt risqué.

Bien souvent, on parle de “projet d’une vie” et le besoin d’accompagnement humain est réel.

Voilà pourquoi chez Valdor, nous prônons plutôt le modèle de l’agence “phygitale”.

Le principe étant d’avancer avec notre époque en proposant des services digitaux qui simplifient l’expérience client (estimation en ligne, prise de contact, signature électronique…) sans délaisser tout ce qui fait notre vraie valeur ajoutée : l’accompagnement d’un conseiller de terrain en qui on a confiance, que l’on peut rencontrer - avec un accueil physique et téléphonique - et qui reste disponible pour répondre aux attentes de ses clients.
Une chose est sûre : si selon certaines études, 85% des Français ont une image plutôt négative des agents immobiliers, paradoxalement, ils n’arrivent toujours pas à s’en passer. Et mon petit doigt me dit que c’est pour une bonne raison ! 😉

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